
L’Aluminerie de Bécancour utilise le port principalement pour recevoir ses matières premières. Elle pourrait utiliser les installations pour exporter son aluminium.
Photo : Radio-Canada / Hugo Mercier
Le port de Bécancour se tient prêt à accueillir des stocks d’aluminium pour les exporter outre-mer si l’Aluminerie de Bécancour (ABI) décide de se tourner vers d’autres marchés afin d’éviter les tarifs américains.
Le président-directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, Donald Olivier, assure que le port est prêt si l’ABI, ou d’autres entreprises du parc industriel décident de développer de nouveaux marchés.
Actuellement, 95 % de la marchandise qui transite par le port arrive de l’étranger, à destination des entreprises de Bécancour. Il s’agit principalement de matières premières à transformer.
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L’Aluminerie de Bécancour vend la majeure partie de sa production aux États-Unis. Le port fait valoir que l’aluminerie a déjà des installations de réception de matière première sur ses quais, mais n’y réalise aucune expédition de métal. Si la direction décide de vendre son aluminium ailleurs dans le monde en raison des tarifs douaniers imposés par Donald Trump, le port assure qu’il sera prêt à faire le changement.AILLEURS SUR INFO : 160 verdicts qui ne seront jamais prononcés : « C’est seulement la pointe de l’iceberg »
Le port estime avoir la capacité d’agir comme plaque tournante de l’aluminium. Si ces entreprises-là nous appellent, il faut qu’on puisse être en mode solution rapidement. C’est Bécancour, mais c’est le corridor du Saint-Laurent qui doit se positionner et tenter d’être proactif
, soutient Donald Olivier.
Article de Louis Cloutier et Sophie Bernier, Radio-Canada, Le port de Bécancour est prêt à exporter de l’aluminium vers l’Europe | Radio-Canada