Contenu commandité | Société de développement économique du Saint-Laurent (Sodes)
Cette année, la Journée maritime québécoise, qui se déroule le 22 octobre, permet de discuter des réalisations et des défis associés à ce secteur névralgique de notre économie. L’événement a lieu alors qu’une nouvelle campagne intitulée «Le fleuve nous unit» vise à valoriser cette industrie très présente et importante dans notre quotidien.
« Le fleuve nous unit veut sensibiliser la population et les organisations à la place occupée par le secteur maritime dans la vie de tous les jours, explique d’emblée le président-directeur général de la Société de développement économique du Saint-Laurent (Sodes), Mathieu St-Pierre. On oublie souvent que cette industrie essentielle garantit un approvisionnement alimentaire régulier sur le territoire et qu’elle dynamise aussi l’économie locale. Soucieuse de l’environnement, elle se démarque également par l’adoption de technologies de pointe. »
COMMERCES ET ALIMENTATION
Que ce soit à travers l’approvisionnement en biens de toutes sortes ou pour l’exportation de produits, le secteur maritime joue un rôle de premier plan pour les commerçants. Il assure le transport des marchandises aux quatre coins du globe, connectant ainsi nos entreprises aux marchés internationaux. L’industrie maritime participe donc à la croissance économique de la province et du pays et stimule la prospérité dans l’ensemble de nos secteurs d’activité.
« Qu’il s’agisse d’importation de vin, de cacao ou de fruits et légumes exotiques, le secteur maritime est très présent sur la table des Québécois puisque ces produits sont acheminés par navire, souligne le PDG de la Sodes. D’ailleurs, dans le domaine agricole, les engrais utilisés dépendent du transport par bateau, engrais qui nous servent à produire des denrées fraîches. C’est aussi par navire que notre sirop d’érable est envoyé partout dans monde ! »
ENVIRONNEMENT ET NOUVELLES TECHNOLOGIES
L’industrie maritime peut aider le Québec à se décarboner. L’emploi d’énergies plus vertes et l’essor technologique contribuent notamment à la protection de l’environnement. À titre d’exemple, des capteurs évitent la propagation de particules fines lors du chargement et du déchargement de vrac solide. Au port de Sept-Îles, le projet Enviro-Actions collecte quant à lui certaines données dans l’eau, permettant d’en préserver la qualité et d’agir en prévention.
« Concernant les nouvelles technologies, plusieurs innovations sont déployées. Que ce soit pour améliorer l’efficacité de la construction navale, des infrastructures ou des opérations, la numérisation et l’intégration de l’intelligence artificielle est omniprésente dans le secteur maritime. Citons le partage des données, qui vient simplifier le travail de tous les acteurs de la chaîne logistique en réduisant le nombre d’interventions humaines », conclut M. St-Pierre.