Les conflits de travail dans les principaux ports canadiens, comme en Colombie-Britannique et à Montréal, provoquent des perturbations commerciales majeures, menaçant les chaînes d’approvisionnement mondiales et pesant sur des secteurs clés comme celui des pâtes et papiers.
Plus de 700 superviseurs en Colombie-Britannique sont en lock-out, tandis qu’une grève au port de Montréal a réduit le trafic de conteneurs de 40 %. Ces événements s’ajoutent aux récentes grèves portuaires aux États-Unis, aggravant les retards sur le continent.
Des conséquences pour l’industrie forestière et des pâtes et papiers
Les ports de la côte Ouest, essentiels pour les exportations de produits forestiers, gèrent 576 millions de dollars de commerce quotidien. Des perturbations prolongées augmentent les délais d’expédition et les coûts logistiques pour les entreprises du secteur, déjà sous pression économique. Les goulots d’étranglement affectent l’importation de matières premières et l’exportation de produits finis, limitant la capacité des entreprises à respecter leurs engagements commerciaux.
Des impacts mondiaux et stratégiques
Les retards touchent aussi les exportations chinoises vers le Canada, risquant d’aggraver les pertes économiques et de faire grimper les prix à la consommation. Bien que les tarifs de fret restent stables pour l’instant, une prolongation des conflits pourrait entraîner leur hausse. Face à ces défis, les entreprises cherchent à limiter les impacts grâce à l’optimisation des stocks et à des routes alternatives, mais ces solutions sont souvent coûteuses et complexes.
Cette situation souligne l’interconnexion des chaînes d’approvisionnement globales et les vulnérabilités des secteurs dépendant des infrastructures portuaires. Une résolution rapide des conflits de travail sera cruciale pour limiter les dommages économiques.
Article source de Le Maître Papetier, Les grèves portuaires au Canada perturbent les chaînes d’approvisionnement mondiales et nationales – Le Maître Papetier